L’ANSES émet un avis favorable aux autovaccins « ruminants »

Cet avis est en accord avec le plan Écoantibio qui prévoyait une saisine de l’Anses sur l’utilisation des autovaccins susceptibles de diminuer le recours aux antibiotiques.

L’Agence considère que la probabilité de transmission du prion responsable d’une EST (encéphalopathie spongiforme transmissible) est « nulle » ou « quasi-nulle ».

Compte tenu des incertitudes, l’Anses recommande d’éviter que les autovaccins puissent être préparés de souches bactériennes isolées à partir des prélèvements issus de :

  • Système nerveux central (SNC) pour bovins ≥ 12 mois d’âge et les petits ruminants ≥ 3 mois,
  • Tissus lymphoïdes (nœuds lymphatiques, rate…),
  • Pus isolés d’abcès localisés sur des nœuds lymphatiques,
  • Écouvillon lacrymal réalisé par frottement de la face interne de la 3ème paupière,
  • Placenta chez les petits ruminants.

Un arrêté devrait être pris dans les prochains mois pour abroger officiellement l’interdiction de préparation des autovaccins chez les ruminants et introduire les restrictions recommandées par l’Anses. Les fabricants d’autovaccins pourront ensuite déposer la liste maladies et des bactéries pathogènes des ruminants contre lesquelles ils demandent à préparer des autovaccins à la demande des vétérinaires.

Pour en savoir plus, consultez l’avis de l’ANSES => Anses_AvisAutovaccins_Mars2016.