Parasitisme
1 Définition :
Le parasitisme au pâturage est varié. Certaines espèces nécessitent des vecteurs (tiques dans le cas de l’ehrlichose) ou des hôtes intermédiaires (mollusques pour la douve et le paramphistome) alors que d’autres réalisent la totalité du cycle dans l’environnement (strongles digestifs et respiratoires).
Le risque parasitaire dépend de l’environnement (nature du sol, conditions météorologiques) et des pratiques d’élevage (utilisation des pâtures et type de traitements médicamenteux réalisés).
Le pic de contamination intervient généralement en fin de printemps et en automne. Les parasitoses passent souvent inaperçues mais elles entraînent des pertes économiques importantes (baisse de la production de lait et de viande, saisie des foies).
2 Qui est concerné par cette action - À qui s'adresse-t-elle ?
Tous les éleveurs adhérents au GDS de l’Orne (sections bovine, ovine/caprine, équine).
3 Comment en bénéficier – Quelles sont les formalités ?
Le GDS dépiste les cheptels et communique :
- les informations d’abattoirs concernant les saisies de foies pour présence de douves vivantes;
- les résultats d’un test effectué en fin de saison de pâture (novembre/décembre) :
- sur 1 lait de mélange (douve et ostertagiose),
- sur 1 mélange de 10 sangs issus de la prophylaxie (douve).
Les résultats sont rendus aux éleveurs avec une interprétation et des conseils.
Le GDS encourage le diagnostic sur les animaux avec :
- des tarifs préférentiels sur plusieurs analyses : coccidies, douve, paramphistomes, coproscopie (tous parasites digestifs), dosage du pepsinogène sérique (strongles intestinaux)(voir fiche tarifs),
- un bilan parasitaire complet portant sur plusieurs bovins ou ovins/caprins d’un cheptel,
- un plan de lutte contre la douve pour les élevages fortement infestés
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- Email : rf.ocsdg@essofaled.duanra
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