La visite sanitaire porcine est à réaliser avant le 31 décembre 2017

Les élevages de porcs ont réduit l'usage des antibiotiques | Crédit : Ouest France - Archives Jérôme Fouquet

La première campagne de visite sanitaire porcine sur la thématique « trichines » était prévue initialement sur l’année 2015 avant d’être prolongée sur l’année 2016 puis, à nouveau, sur l’année 2017.

Malgré ces prolongations, le taux de réalisation reste insuffisant (77 %).

Pourtant, cette visite est très importante pour les élevages de porcs « fermés » s’ils ne veulent pas perdre la reconnaissance « indemnes de trichines ».

Une note de la DGAl rappelle les conséquences de la non-reconnaissance « trichines » :

  • À l’abattoir, toutes les carcasses de porcs provenant de cet élevage seront testées pour la recherche de trichines (soit un coût supplémentaire estimé à 2 €/porc en 2016).
  • Les carcasses seront bloquées et ne pourront pas être découpées avant les résultats.
  • Des abattoirs n’auront pas nécessairement la capacité de bloquer les carcasses. Ils pourraient alors refuser d’abattre les porcs d’élevages non reconnus.
  • Les abattoirs, qu’ils soient situés en France ou à l’étranger, pourraient donc privilégier les porcs issus des seuls élevages reconnus.

Les visites manquantes doivent toutes être réalisées avant le 31 décembre 2017 et enregistrées avant le 31 janvier 2018.