Tuberculose bovine : avis de l’ANSES sur le rôle épidémiologique du renard

Fox, Des Animaux, La Faune

Selon les experts de l’ANSES, un renard peut s’infecter, puis excréter M. bovis, bien que présentant très peu ou pas de lésions visibles. Le renard n’apparaît pas constituer à lui seul un réservoir de M. bovis mais pourrait localement contribuer à la circulation de M. bovis.

Le rôle épidémiologique du renard justifie la mise en place de mesures de gestion locale, au cas par cas et après évaluation de chaque situation.  Dans une exploitation bovine infectée, il conviendrait d’éliminer, de manière ciblée, les renards fréquentant les bâtiments et leur proximité immédiate, et de les analyser. Tout cadavre de renard devrait également être ramassé pour être analysé.

A large échelle (dans tout un département ou dans toute une large zone infectée), le ramassage, et a fortiori l’analyse, des cadavres de renards n’apparaît pas justifié.

Les experts soulignent qu’en dehors des exploitations infectées, l’élimination préventive des renards ne peut en aucun cas être justifiée au motif de la lutte contre la tuberculose bovine.

Pour plus d’information, consultez l’avis de l’ANSES : https://www.anses.fr/fr/system/files/SABA2018SA0179Ra.pdf